Grande violence

 

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Grande violence et interventions-limite

    C’est dans la situation sociale que la cristallisation violente s’effectue, dans la proximité, même si les déterminants sociologiques restent vrais. Il y a une « pathoplastie » (J. Oury) de la vie quotidienne, en somme une tendance potentielle à la psychopathologie, qui va cristalliser la violence, et libérer « l’acting-on » (J. Selosse) du sujet violent, dont on peut déjà penser qu’il est aussi l’objet de la violence.

    À partir de ces prolégomènes, nous avons pu depuis seize ans tenter de nous approcher de la violence en acte, des excès et des accès agressifs aux conduites violentes à orientation psychopathique. En construisant nous-mêmes des dispositifs d’accueil, de métabolisation, de traitement, de la relation violente. Mais aussi en apprenant, des groupes, des personnes, qui participent d’une intention comparable.

    Il ne s’agit pas bien sûr de prétendre résoudre les problèmes de grande violence, mais de « diriger » ou de rediriger la violence, d’en faire de l’acte et de la parole, de la culture. Essentiellement en mobilisant le corps et le rapport au corps, en particulier par ce que nous avons appelé le combat émotionnel, le combat de formation, ou par R. Hellbrunn la dynamique oppositionnelle.

    Je voudrais ici m’interroger sur les limites théoriques et pratiques d’une telle démarche, alors que des travaux de recherche et une thèse sont en voie de la tester plus systématiquement.

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