Violence masculine, violence féminine

 
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Violence masculine, violence féminine,

quelles différences ?

Colloque «Violence des hommes, violences des femmes, STAPS, Paris 10 Nanterre, mai 2007.

   Répondre à cette question est difficile, car elle est en effet biaisée par les multiples angles d’appréhension qui pour autant lui sont nécessaires.

En particulier elle ouvre aussitôt la ligne de lecture anglo-saxonne «Race, gender, class», et l’interrogation «sexuelle», identitaire de fait. Par ailleurs elle fait problème sur la différenciation sociale de la violence, et de la délinquance, toujours macro et micro-socialement relatives. Et enfin elle insiste sur les cultures qui sont les nôtres, puisque aussi bien les tribunaux que l’opinion «euro-instruite»de la première Europe ont bien des réticences à rapprocher les hommes et les femmes sur ce point d’école.

Ce que paradoxalement soulignebnt les féministes nord-américaines, qui en arriveraient parfois à revendiquer un traitement «égalitaire» et à accentuer la place des femmes dans la violence sociale!

  L’OMS nous donne d’ailleurs une définition de la violence «contre» les femmes, discriminante, qui pourrait s’appliquer à toute «minorité»’: «Tout acte dirigé contre des femmes...préjudice, souffrance physique ou sexuelle, y compris menace, contrainte, privation arbitraire de liberté, dans la vie publique ou privée». Et donc à certains hommes.

  C’est le débat sur le fond, différencier ou non?Et comment engager un travail de spécification «différentiel», mais non différencié.