La démocratie d’apprentissage

 


La démocratie d’apprentissage:

approche d’un concept en éducation et en formation 

                                                                           Hervé Cellier (2007)                                                                                   

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Cette note de synthèse pour l’habilitation à diriger des recherches s’intitule La démocratie d’apprentissage : approche d’un concept en éducation et en formation. Elle traite de thèmes singuliers, sensibles, qui au cours de la scolarité puis de l’entrée dans la vie professionnelle se sont progressivement transformés en interrogations, puis formalisés en objets de recherche. Conjointement, ces centres d’intérêts constituent des thématiques ouvertes qui parfois s’enchaînent jusqu’à explorer des domaines divers. Il en est ainsi de la thématique des élèves aux marges de l’École, ceux de l’adaptation et de l’intégration scolaire, qui m’a amené à diriger une recherche sur la précocité intellectuelle, ou encore des travaux menés sur l’Éducation civique à l’École qui m’ont orienté vers la mise en oeuvre de la Convention internationale des droits de l’enfant faisant naître une interrogation portant sur le paradoxe qui consiste à reconnaître des droits-libertés aux enfants tout en déniant la socialisation de la jeunesse par le travail qui se précarise.

Les territoires sont étendus.

Ma démarche durant les années d’apprentissages et d’exercices professionnels fut de toujours explorer les questions éducatives à travers des regards multiples. Comment envisage-t-on par exemple, la notion de projet chez les professeurs des écoles, les professeurs du secondaire mais aussi chez les animateurs, les travailleurs sociaux ou encore les personnels des services nde pédiatrie ou de pédopsychiatrie ? Les Sciences de l’éducation abordent des thématiques

transversales, qu’il s’agisse de l’institution scolaire (élèves, enseignants, autres personnels, dans leurs actions, images, représentations), des aspects politiques, administratifs,

institutionnels, économiques, historiques, sociaux, psychologiques, de l’École, ou encore des institutions éducatives complémentaires concernant l’enfance et l’adolescence mais aussi les systèmes de formation d’adultes, l’éducation familiale comme éducation dans la famille et éducation de la famille, toutes les analyses de pratiques professionnelles ou d’innovations sociales qui se centreraient sur leurs visées ou leurs effets de formation ou d’auto-formation, les phénomènes éducatifs et formatifs repérables dans la société, même en dehors des institutions, les phénomènes d’apprentissage, de transmission, d’appropriation et de création de savoirs au sein du système social. En outre, tous ces phénomènes peuvent être étudiés tant dans les pays ou groupes de pays étrangers que dans la société française. Cette pluralité d’objets de recherche se conjugue avec des approches méthodologiques d’une extrême diversité : casuistique, où les cas individuels ne sont jamais strictement comparables, et holistique, autrement dit globaliste. Cette lecture, des questions éducatives et de formation, en transversalité pourrait-on dire, caractérise aujourd’hui ma posture de chercheur.

Les élèves aux marges de l’école et parmi eux les enfants à haut potentiel, l’Éducation civique et les valeurs, la Convention internationale des droits de l’enfants, qui interrogent sur l’organisation institutionnelle de l’École et la manière dont sont transmis les savoirs, et le lien entre le sens du travail social proposé aujourd’hui à la jeunesse et le travail scolaire dispensé à l’École, constituent mes thèmes de recherche. Ils sont transversaux et visent l’élaboration du concept de démocratie d’apprentissage, fondé sur la recherche de justice et sur une véritable reconnaissance de la jeunesse.

Présentée et soutenue par  Hervé Cellier le  5 novembre 2007

Jury : Jacques PAIN, Huguette Desme, Françoise CROS,  Jean Houssaye, Jean-Claude Régnier.