Zoltan Veress

Les éditions de Paris, Marc Chaleil, 2011

1932/2010. L’enfant du Danube, où il faillit se noyer adolescent, lui est revenu pour lui offrir ses cendres, en janvier 2011. Aprés la deuxième guerre mondiale, puis le communisme stalinien, Zoltan «retourne la peau  du destin» et arrive en Belgique, à Louvain. Il veut être psychanalyste et le deviendra. Il suivra les cours de Vergotte et Schott,  Il connaîtra Lacan et Szondi, Jean Oury, La Borde et la psychothérapie institutionnelle. Il s’attellera à la traduction de Ferenczi.  Il créera le Snark, une «institution pour 12/18 ans non répressive» et utopiste, autogérée. Puis le questionnement psychanalytique en 1981. Il recevra la médaille des héros hongroise en 1955.

Rebelle, anticonformiste, il fut chauffeur, ouvrier, fermier, homme de peine, et universitaire, psychanalyste, tout autant.

Entre «l’ours noir», la pharmacie familiale, et le grand Danube de Buda et Pest, la Belgique et l’Europe, il s’est amusé avec la conscience des sages à «pisser contre le vent».