Faire de l’école la nécessité du désir

 

Jacques Pain

Conférence d’ouverture  pour la journée «Crochets» de l’Aide à la jeunesse

Huy, Belgique

6 mai 2008

Mondialisation: Bien et mal être à l’école.

Faire de l’école la nécessité du désir.

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Qu’entend-t-on par bien-être ? Ces questions de bien-être sont très à la mode. Entre les dictionnaires ou les références Internet, on peut trouver sept échelles de « mesure » du bien-être. Il y a même des « sanomètres », c’est-à-dire des appareils à mesurer la santé (physique, psychologique, mentale), et bien sûr des tests, des questionnaires. On s’intéresse beaucoup à ça, mais comme par hasard, ça n’a commencé que dans les années 70-80, et dans nos sociétés « avancées ». Vous comprendrez et c’est légitime, que c’est une question de pays riches. Forcément, on ne commence pas à se demander ce qu’est le bien-être quand on se trouve dans les situations radicales que j’évoquais. C’est par conséquent une question intéressante, mais tout autant paradoxale, car si politiquement elle permet de rentrer dans la mise en question du système qui est le nôtre, dans la critique de la mondialisation, on peut la voir tout autant comme un moyen assez soft de poser des problèmes politiquement corrects dirait-on aujourd’hui. 
Dans nos écoles, on parle beaucoup des violences visibilisées, physiques ou morales. On ne parle pas ou peu des violences « invisibles », des violences « par défaut », des violences « à bas bruit », des violences « sans agresseur ».
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