La violence verbale (2)
Les micros-cours conceptuels:
La violence verbale (2)
Le 10 lignes
L’injure est un déni d’appartenance. « Tu n’es pas des nôtres. Tu ne fais pas partie du groupe. Nous sommes entre nous. » On pourrait penser qu’elle est directement, par l’inconscient, liée à la tradition instinctuelle. La matrice même de l’injure c’est la dualisation du monde, entre celui qui parle et qui injurie, une espèce, une race, qui d’un seul coup se reconnaît comme appartenant à un groupe, revendique son groupe, et par ailleurs dénie à l’autre sa tentative d’identité et d’identification.
Dans ce sens, l’injure raciste est une injure hyper spécifique, et ce rapport à l’autre qu’est le racisme est probablement une des premières grandes figures de l’angoisse. Elle montre en symétrie en quoi l’identité de l’un est inévitablement liée à celle de l’autre.
Une problématique identitaire ?
du nom et de l’identité
de la mère
à l’innommable
au sans nom
et à la perte de l’identité
Impuissance
Inactivité
Puissance
Activité