La situation violente

 

Les micros-cours conceptuels:

La situation violente fermée (1)

Le 10 lignes

Les situations violentes, et/ou difficiles, sont toujours des situations «prototypiques», elles sont construites, elles ont des scénariis originaires, et se traduisent dans la vie quotidienne et les relations sociales. Ces situations peuvent être ouvertes ou fermées, ou se refermer sur elles-mêmes, suivant les comportements et les attitudes des «acteurs» en présence. Mais les contextes qui conditionnent ces situations font que des influences et des effets de situation peuvent venir d’ailleurs, de l’histoire, de l’imaginaire. Dés lors les situations sont des structures «pièges» qui appellent des réactions primaires, défensives, de soumission, de fuite, de discussion dans le meilleur des cas, et c’est la culture émotionnelle et affective, relationnelle, qui autorise ou interdit l’ouverture de la situation. Le problème est que nos sociétés ont tendance à valoriser la violence, qui est pour certains une voie de positionnement social, de l’école aux institutions. Toute situation est potentiellement ouverte et fermée, suivant les relations engagées et leur éducabilité.


 

La situation violente


construite

relationnelle

bloquée


cf : impossibilité de fuir




: victimisation

dans la situation

en lien avec la situation

hors situation

La situation violente
(schéma 1)

La situation violente est une situation construite, par des logiques de contextes et de personnes, elle est à un moment ou à un autre relationnelle, prise dans les noeuds et les impasses de relation; elle est bloquée ou vécue comme telle. Il n’y a pas de possibilité de fuir (cf Situation schéma 2). Le mécanisme qui se met en place est alors la victimisation, en lien direct ou indirect avec la situation. On retrouve en particulier le phénomène du bouc émissaire.

Acte et passage à l’acte dans la vie psychique. Pour comprendre la violence, il faut en passer par le SNC, en passer par cette idée que l’acte neuromoteur est un acte anthropomoteur, et que cet acte anthropomoteur est au centre de la vie psychique. C’est là le premier point axiomatique que j’arrêterai. Ce n’est pas l’affaire du corps, par des émotions encore mal comprises, c’est le lieu et le lien du corps au psychique qui parlent dans l’acte anthropomoteur.

    L’acte est une réponse motrice centrale, dont les métabolisations multiples constituent nos profils de vie quotidiens. La parole, en ce sens, est une métabolisation qui a le poids d’un acte, si elle s’en donne la force et les moyens. La parole alors fonctionne comme un acte.


Lire : La violence réponse intime et ultime à la grande difficulté d’être

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