Recherches et évaluations actives

Illustration et défense
de la Pédagogie de recherche  « active  » :
Olivier Brito

  1. • Devenir des anciens élèves de l’école publique active des Bourseaux. Olivier Brito (T) 

  2. • Le dispositif «Alternative suspension» de CourcouronnesOlivier Brito

  3. • La recherche ARPI : « Activités à risques et pédagogie institutionnelle » 
    Lire le résumé de la recherche européenne
    Lire le rapport de recherche sur les 2 ans et demi de ARPI 
    Olivier Brito, Jacques Pain

Le projet ARPI propose une méthodologie d’intervention innovante destinée aux éducateurs, psychologues et travailleurs sociaux exerçant auprès de jeunes inscrits dans des processus de rupture. Elle a fait l’objet d’études antérieures, et d’une thèse soutenue à Séville par Ricardo Martinez. Cette méthodologie, née d’un long processus de maturation combinant réflexion théorique et pratique, repose sur le postulat de base suivant : une intervention n’a de sens que si elle offre aux jeunes les moyens de réinvestir dans la vie quotidienne les ressources mobilisées dans le cadre de l’intervention. Le modèle ARPI est donc conçu dans une perspective pragmatique qui doit permettre aux jeunes de mieux faire face à leurs problèmes quotidiens.

    3. • Méthodologie : La «Grounded Theory»….cf Glaser et Strauss, Corbin

Partie 1

Partie 2

La GROUNDED THEORY

La grounded theory, également qualifiée de théorie enracinée, se réfère simultanément à une théorie, à une méthode d’enquête qualitative et à la production finale de cette enquête. Elle repose sur le postulat suivant : les chercheurs peuvent et doivent développer de la théorie à partir de données de terrain. La grounded theory va donc différer d’autres approches de terrain telles que l’ethnographie, car l’objectif n’est pas de produire une description dense et détaillée d’une situation particulière, mais au contraire de « découvrir » une théorie pouvant être transférée à d’autres configurations. On parle de théorie de moyenne portée.  Si traditionnellement le travail du chercheur de terrain repose sur la description, dans le cadre de la grounded theory, la mission reposera au contraire sur l’abstraction. En tant que méthode, la théorie enracinée s’appuie sur un ensemble de procédés systématiques. L’analyse et la collecte des données se réalisent en tandem, le chercheur effectue un aller-retour constant entre ces deux opérations. L’ensemble des matériaux de recherche sera codifié selon une procédure standardisée qui est à la fois inductive et comparative. Lors de la première phase de codage, l’objectif est de dégager des catégories à partir des matériaux de terrain bruts, on parle alors de codage primaire. On cherchera à raffiner ces catégories en identifiant leurs propriétés. Lorsque ces propriétés seront précisées et que les relations entre les différentes catégories seront identifiées, le chercheur passera au niveau d’abstraction supérieur, celui de la conceptualisation. Les catégories primairement enracinées dans les données de terrain deviendront progressivement des concepts abstraits. Ce processus est identifié comme étant celui du codage axial. Il s’agit d’explorer les propriétés des concepts et les relations pouvant exister avec d’autres concepts, en d’autres termes, le chercheur naviguera autour de l’axe des concepts.  Dans la dernière phase de raffinement, le chercheur passera progressivement d’un stade conceptuel vers un stade théorique. Le niveau d’abstraction s’accroît jusqu’à saturation. L’objectif final du chercheur est de découvrir une catégorie centrale pouvant être reliée à l’ensemble des concepts et catégories qui se sont jusqu’à présent dégagés. Cette catégorie centrale sera un véritable fil conducteur autour duquel va se construire la théorie finale. On parle alors de codage sélectif. 

Bibliographie indicative

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